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Explication de textes, Rousseau. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes

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Birdy78



Bonjour, je suis élève de terminale S et je dois expliquer le texte suivant :

Il est donc certain que la pitié est un sentiment naturel, qui, modérant dans chaque
individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de
toute l'espèce. C'est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous
voyons souffrir : c'est elle qui, dans l'état de nature, tient lieu de lois, de mœurs, et de
vertu, avec cet avantage que nul n'est tenté de désobéir à sa douce voix : c'est elle qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible enfant, ou à un vieillard infirme,
sa subsistance acquise avec peine, si lui-même espère pouvoir trouver la sienne ailleurs ; c'est elle qui, au lieu de cette maxime sublime de justice raisonnée : Fais à
autrui comme tu veux qu'on te fasse, inspire à tous les hommes cette autre maxime de
bonté naturelle bien moins parfaite, mais plus utile peut-être que la précédente : Fais
ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible.

C'est, en un mot, dans ce
sentiment naturel, plutôt que dans des arguments subtils, qu'il faut chercher la cause
de la répugnance que tout homme éprouverait à mal faire, même indépendamment
des maximes de l'éducation. Quoiqu'il puisse appartenir à Socrate, et aux esprits de sa
trempe, d'acquérir de la vertu par raison, il y a longtemps que le genre humain ne
serait plus, si sa conservation n'eût dépendu que des raisonnements de ceux qui le
composent.


J'ai commencé à réfléchir mais ne suis pas sure d'être sur la bonne voie. Voici ce qui m'est venu à l'esprit:
Thèse : Comment l'Homme trouve-t-il l’équilibre entre ses sentiments de pitié naturelle et d'amour de soi ?

I. De ''Il est donc bien certain'' à ''avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible''. Comment la pitié naturelle détourne-t-elle l'Homme de tout acte égoïste ?

II. De '' C'est, en mot,'' à ''de ceux qui la composent''. L'Homme n'est pas mauvais par nature



I. La pitié naturelle modère les agissements purement égoïstes de l'Homme, ce qui permet à tous les individus de vivre en harmonie avec ses semblables

A. C'est elle qui nous porte sans réfléchir au secours de ceux que nous voyons souffrir.
Notion d'instinct maternel, qui pousse l'Homme à aider son semblable alors que ce dernier est en difficulté. Il s'agit bien d'un sentiment naturel puisque l'Homme agit ''sans réflexion'', c'est un automatisme inné.

B. C'est elle qui, dans l'état de nature, tient lieu de lois, de mœurs, et de vertu avec cet avantage que nul n'est tenté de désobéir à sa douce voix.
L'Homme est contraint de faire preuve de pitié naturelle car c'est ce sentiment qui '''tient lieu de lois, de mœurs et de vertu''. C'est dans sa nature d'obéir à la voix de la pitié.

C. C'est elle qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible enfant ou à un vieillard infirme sa subsistance acquise avec peine, si lui-même espère pouvoir trouver la sienne ailleurs.
La pitié naturelle empêche l'Homme de dépouiller le Faible → s'oppose à la loi du plus fort qui règne chez les animaux.
Mais valable uniquement s'il ''espère pouvoir trouver la sienne [=son moyen de survie] ailleurs''. → l'Homme est donc généreux mais son propre instinct de survie reste la priorité de l'Homme à l'état de nature.

D. C'est elle qui, au lieu de cette maxime sublime de justice raisonné ''Fais à autrui comme tu veux qu’on te fasse'', inspire à tous les hommes cette autre maxime de bonté naturelle, bien moins parfaite, mais plus utile peut-être que la précédente :''Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible''.
La 1ère maxime semble parfaite aux yeux de Rousseau, il préfère donc le credo ''N'inflige pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'autrui t'inflige''. Mais la pitié naturelle au contraire encourage l'Homme à rechercher son bien-être mais sans toutefois altérer celui d'autrui.


Pouvez-vous m'aider ?
merci d'avance =)[justify]

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