Voilà le texte sur lequel je travaille:
Voilà ce que j'ai fait pour l'intro, mais je n'arrive pas à définir les parties à aborder:
J'hésites en fait entre commencer en parlant de "l'illusion d'un libre arbitre quelconque" comme il le dit à la fin de sa première phrase dans le texte, puis en seconde partie "le déterminisme de la vie humaine" et si je fais une troisième partie (en fonction du nombre de choses qu'il me restera à dire) j'opterai pour "le partage d'une même pensée". Le soucis c'est que je ne sais pas si ces parties sont bien, ni comment les mettre sous forme de phrase qui montre le déroulement de la pensée tout au long du texte.
Considérés au point de vue de leur existence terrestre, c’est-à-dire non fictive mais réelle, la masse des hommes présente un spectacle tellement dégradant, si mélancoliquement pauvre d’initiative, de volonté et d’esprit, qu’il faut être doué vraiment d’une grande capacité de se faire illusion pour trouver en eux une âme immortelle et l’ombre d’un libre arbitre quelconque. Ils se présentent à nous comme des êtres absolument et fatalement déterminés : déterminés avant tout par la nature extérieure, par la configuration du sol et par toutes les conditions matérielles de leur existence ; déterminés par les innombrables rapports politiques, religieux et sociaux, par les coutumes, les habitudes, les lois, par tout un monde de préjugés ou de pensées élaborées lentement par les siècles passés, et qu’ils trouvent en naissant à la vie dans la société, dont ils ne sont jamais les créateurs, mais les produits d’abord et plus tard les instruments. Sur mille hommes on en trouvera à peine un, duquel on puisse dire à un point de vue non absolu mais seulement relatif, qu’il veut et qu’il pense de soi-même. L’immense majorité des individus humains, non seulement dans les masses ignorantes, mais tout aussi bien dans les classes civilisées et privilégiées, ne veulent et ne pensant que ce que tout le monde autour d’eux veut et pense, ils croient sans doute vouloir et penser eux-mêmes, mais ils ne font que reparaître servilement, routinièrement, avec des modifications tout à fait imperceptibles et nulles, les pensées et les volontés d’autrui.
Voilà ce que j'ai fait pour l'intro, mais je n'arrive pas à définir les parties à aborder:
Si l’on vous enlève tous vos droits, qu’on vous ôte votre liberté de mouvement en vous enfermant, qu’on vous empêche de vous exprimer en vous menottant, qu’on vous réduit au silence en vous bâillonnant, que vous resterait-t-il ? Votre liberté de penser ? C’est l’idée que développe ici, dans un extrait d’Œuvres, M. Bakounine, un écrivain russe, qui écrit cet ouvrage en 1895. Et si vous n’étiez pas si libre dans vos pensées. Aujourd’hui, alors que la démocratie semble s’être installée un peu partout dans les pays comme la France, les Etats-Unis, l’Allemagne ou le Royaume-Uni par exemple, on se pose beaucoup de questions sur nos libertés. En effet, ce questionnement sur notre liberté a été de tout temps au cœur du débat philosophique, mais aujourd’hui, à l’ère de la mondialisation, de plus en plus d’idées et de débats philosophiques sont en jeux, venant de tous ce brassage culturel. La liberté est omniprésente dans ces débats, beaucoup d’ouvrages ont été écrits à ce sujet, et nous étudions l’un d’eux. Bakounine est un écrivain qui développe l’idée de l’anarchie, c’est-à-dire l’absence d’état ou d’infrastructure gouvernant le peuple. En effet, dans cet extrait, il aborde les rapports politiques, religieux et sociaux avec un point de vue critique, montrant du doigt le conditionnement que ces structures créent dès notre venue au monde et le blocage que cela impose à notre champs de vision et notre liberté de penser; toutefois sans montrer l’envers, qui est que sans ces infrastructures, et ce confort que l’on qualifierai aujourd’hui de « base de la société », jamais ses propres pensées n’auraient pu émerger puisqu’il est lui-même né dans une société hiérarchisée. La question est donc ici de savoir si nous sommes capables de penser par nous même ? Si nos décisions sont déterminées par tout ce qui nous entoure ou par notre propre réflexion ? Si notre réflexion n’est pas « notre » ? Pour étayer notre réponse, nous allons la développer selon le plan suivant, nous commencerons (...)
J'hésites en fait entre commencer en parlant de "l'illusion d'un libre arbitre quelconque" comme il le dit à la fin de sa première phrase dans le texte, puis en seconde partie "le déterminisme de la vie humaine" et si je fais une troisième partie (en fonction du nombre de choses qu'il me restera à dire) j'opterai pour "le partage d'une même pensée". Le soucis c'est que je ne sais pas si ces parties sont bien, ni comment les mettre sous forme de phrase qui montre le déroulement de la pensée tout au long du texte.