Un des problèmes posé dans ce sujet est celui-ci : la croyance est-elle simplement ce sur quoi la raison n’a pas pu donner de réponse satisfaisante (auquel cas il suffit de bien conduire la raison pour améliorer la connaissance et pour en finir avec la croyance) ou bien est-elle autre chose, un besoin irréductible de l’homme ?
On peut bien sûr montrer la grandeur de la raison par rapport à la croyance. Auguste Comte par exemple que l’histoire de la connaissance a connu 3 étapes : l'état théologique, dans lequel l’homme croit que les phénomènes sont le fait d’agents surnaturels, l'état métaphysique, dans lequel l’homme croit que les phénomènes sont le fait de forces abstraites (la force…) et enfin, l'état positif, qui est fondé sur la raison et la science.
Mais on peut apporter un contre point. Et ce sur deux points :
1/ Il faut peut-être moins valoriser la raison : la raison qui commandait à Platon de bannir le poète de la cité (La république) nous commande aujourd’hui de respecter l’art et aux gouvernants de le subventionner.
2/ Il faut peut-être aussi plus valoriser la croyance : C’est le cas de la richesse de l’utopie par exemple. On peut aussi penser à Gandhi qui a fait changer le monde de manière non violente alors même qu’il avait toutes les raisons de penser que cela n’était pas possible. Mais il a quand même cru pouvoir y arriver et, contre toute raison, il y est parvenu.
Dites moi si vous avez encore des interrogations ou si cette réponse vous éclaire.