Bonjour , j'aimerai savoir si quelqu'un pourrait m'éclairer sur la thèse défendu par l'auteur , Hume , ainsi que de dégager ses arguments car comme vous pouvez le constater je suis vraiment nulle en philosophie et en plus de ça ne comprend pas grand chose à ce texte... Si quelqu'un pourrait m'éclairer ...
Voici le texte :
Aussi longtemps que les actions ont une union et une connexion constantes avec la situation et le tempérament de l’agent, même si nous pouvons en paroles refuser de reconnaître la nécessité, nous devons en réalité admettre la chose. Or certains peuvent peut-être trouver un prétexte pour nier cette union et cette connexion régulières. Quoi de plus capricieux que les actions humaines ? Quoi de plus inconstant que les désirs de l’homme ? Existe-t-il une créature qui s’écarte le plus largement non seulement de la droite raison mais aussi de son propre caractère et de sa propre disposition ? Une heure, un moment suffisent pour le faire changer d’un extrême à l’autre et renverser ce qu’il a établi au prix de la plus grande peine et des plus grands efforts. La nécessité est régulière et certaine, la conduite humaine est irrégulière et incertaine. L’une ne provient donc pas de l’autre.
A cela, je réponds que, en jugeant des actions des hommes, nous devons procéder à partir des mêmes maximes que quand nous raisonnons sur les objets extérieurs. Quand les phénomènes sont en conjonction constante et invariable, ils acquièrent une telle connexion dans l’imagination que cette dernière passe de l’un à l’autre sans aucun doute ni hésitation. Mais, au-dessous [de ce degré de certitude], il y a de nombreux degrés inférieurs d’évidence et de probabilité et ce n’est pas une unique contrariété d’expériences qui détruit entièrement tout notre raisonnement. L’esprit soupèse les expériences contraires et, ôtant le degré inférieur du degré supérieur, il procède avec le degré d’assurance ou d’évidence qui reste. Même quand ces expériences contraires sont d’un poids égal, nous ne supprimons pas [pour cela] la notion de cause et de nécessité mais, supposant que la contrariété ordinaire provient de l’opération de causes contraires et cachées, nous concluons que le hasard ou l’indifférence se trouve seulement dans notre jugement en raison de notre connaissance imparfaite, non dans les choses elles-mêmes qui sont dans tous les cas également nécessaires, même quand elles ne nous semblent pas constantes et certaines. Aucune union ne peut être plus constante et certaine que celle de certaines actions avec certains motifs et certains caractères et, si, dans d’autres cas, l’union est incertaine, elle ne l’est pas davantage que ce qui arrive dans les opérations des corps. Nous ne pouvons rien conclure de l’une de ces irrégularités qui ne s’ensuive également de l’autre.
Voici le texte :
Aussi longtemps que les actions ont une union et une connexion constantes avec la situation et le tempérament de l’agent, même si nous pouvons en paroles refuser de reconnaître la nécessité, nous devons en réalité admettre la chose. Or certains peuvent peut-être trouver un prétexte pour nier cette union et cette connexion régulières. Quoi de plus capricieux que les actions humaines ? Quoi de plus inconstant que les désirs de l’homme ? Existe-t-il une créature qui s’écarte le plus largement non seulement de la droite raison mais aussi de son propre caractère et de sa propre disposition ? Une heure, un moment suffisent pour le faire changer d’un extrême à l’autre et renverser ce qu’il a établi au prix de la plus grande peine et des plus grands efforts. La nécessité est régulière et certaine, la conduite humaine est irrégulière et incertaine. L’une ne provient donc pas de l’autre.
A cela, je réponds que, en jugeant des actions des hommes, nous devons procéder à partir des mêmes maximes que quand nous raisonnons sur les objets extérieurs. Quand les phénomènes sont en conjonction constante et invariable, ils acquièrent une telle connexion dans l’imagination que cette dernière passe de l’un à l’autre sans aucun doute ni hésitation. Mais, au-dessous [de ce degré de certitude], il y a de nombreux degrés inférieurs d’évidence et de probabilité et ce n’est pas une unique contrariété d’expériences qui détruit entièrement tout notre raisonnement. L’esprit soupèse les expériences contraires et, ôtant le degré inférieur du degré supérieur, il procède avec le degré d’assurance ou d’évidence qui reste. Même quand ces expériences contraires sont d’un poids égal, nous ne supprimons pas [pour cela] la notion de cause et de nécessité mais, supposant que la contrariété ordinaire provient de l’opération de causes contraires et cachées, nous concluons que le hasard ou l’indifférence se trouve seulement dans notre jugement en raison de notre connaissance imparfaite, non dans les choses elles-mêmes qui sont dans tous les cas également nécessaires, même quand elles ne nous semblent pas constantes et certaines. Aucune union ne peut être plus constante et certaine que celle de certaines actions avec certains motifs et certains caractères et, si, dans d’autres cas, l’union est incertaine, elle ne l’est pas davantage que ce qui arrive dans les opérations des corps. Nous ne pouvons rien conclure de l’une de ces irrégularités qui ne s’ensuive également de l’autre.