Voici mon texte, je dois faire une explication de texte mais je suis perdue. Je ne trouve ni le plan, ni la problématique, ni la thèse, ni les idées et les concepts. En clair, je n'ai pas du tout compris le texte, est ce que quelqu'un peut m'aider ?
Il ne faut pas confondre la validité d'un raisonnement avec la vérité des propositions qui le composent. On exprime souvent cette distinction en opposant, à la vérité matérielle, une vérité formelle, et en disant d'un raisonnement valide qu'il est vrai par sa forme, indépendamment de la vérité de sa matière, c'est à dire de son contenu. Et c'est parce que la logique ne s'intéresse qu'à cette forme qu'on l'appelle elle même formelle. Qu'est-ce donc que la forme d'un raisonnement ? Et que faut-il entendre par vérité formelle ?
Considérons le syllogisme traditionnel :
Tout homme est mortel
Socrate est homme
Donc Socrate est mortel
Il est clair d'abord que la validité d'un tel raisonnement n'est nullement liée au personnage sur qui il porte: si ce raisonnement est valable pour Socrate, il le serait aussi bien pour Platon, pour Alcibiade, ou pour n'importe qui. Nous pouvons donc y remplacer le nom de Socrate par une lettre x jouant le rôle d'une variable indéterminée, et marquant seulement la place pour le nom d'un homme quelconque. Et même, il n'est pas nécessaire que ce soit un nom d'homme: car si j'écris « Bucéphale ou «l'Himalaya» , ma mineure assurément sera une proposition fausse et ma conclusion risquera donc de le devenir aussi, mais mon raisonnement n'en demeurera pas moins valable, en ce sens que si les deux prémisses étaient vraies, nécessairement la conclusion le serait aussi.
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Robert Blanché, philosophe français du XXème siècle, a écrit de nombreux ouvrages tels que Introduction à la logique contemporaine d'où est tiré cet extrait. Dans ce texte, Blanché oppose vérité formelle qui est la vérité du point de vue des règles de déduction logique, et vérité materielle qui est la vérité qui met en adéquation l'esprit et le réel.
Blanché pose donc le problème suivant : qu'est ce que la forme d'un raisonnement et par conséquent, que se cache-t-il derrière le concept de vérité formelle ? En effet, est-il communément admis la validité d'un raisonnement selon sa forme, ou selon l'adéquation entre esprit et réalité.
L'auteur répond donc à cette question en disant que la vérité formelle ne s'attarde pas sur le fond et la validité d'un raisonnement mais, qu'elle ne s'interresse qu'aux règles d'inférences.
Voici ce que j'ai fait comme introduction, est ce bien ? Cependant, je n'ai pas trouvé vraiment de partie, enfin je pensais faire :
1)De "Il ne faut pas .." à ".. vérité formelle ?"
2)De "Considérons le sylogisme .." à "..homme quelconque"
3)De "Et même, il n'est pas .." jusqu'à la fin
?????
Il ne faut pas confondre la validité d'un raisonnement avec la vérité des propositions qui le composent. On exprime souvent cette distinction en opposant, à la vérité matérielle, une vérité formelle, et en disant d'un raisonnement valide qu'il est vrai par sa forme, indépendamment de la vérité de sa matière, c'est à dire de son contenu. Et c'est parce que la logique ne s'intéresse qu'à cette forme qu'on l'appelle elle même formelle. Qu'est-ce donc que la forme d'un raisonnement ? Et que faut-il entendre par vérité formelle ?
Considérons le syllogisme traditionnel :
Tout homme est mortel
Socrate est homme
Donc Socrate est mortel
Il est clair d'abord que la validité d'un tel raisonnement n'est nullement liée au personnage sur qui il porte: si ce raisonnement est valable pour Socrate, il le serait aussi bien pour Platon, pour Alcibiade, ou pour n'importe qui. Nous pouvons donc y remplacer le nom de Socrate par une lettre x jouant le rôle d'une variable indéterminée, et marquant seulement la place pour le nom d'un homme quelconque. Et même, il n'est pas nécessaire que ce soit un nom d'homme: car si j'écris « Bucéphale ou «l'Himalaya» , ma mineure assurément sera une proposition fausse et ma conclusion risquera donc de le devenir aussi, mais mon raisonnement n'en demeurera pas moins valable, en ce sens que si les deux prémisses étaient vraies, nécessairement la conclusion le serait aussi.
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Robert Blanché, philosophe français du XXème siècle, a écrit de nombreux ouvrages tels que Introduction à la logique contemporaine d'où est tiré cet extrait. Dans ce texte, Blanché oppose vérité formelle qui est la vérité du point de vue des règles de déduction logique, et vérité materielle qui est la vérité qui met en adéquation l'esprit et le réel.
Blanché pose donc le problème suivant : qu'est ce que la forme d'un raisonnement et par conséquent, que se cache-t-il derrière le concept de vérité formelle ? En effet, est-il communément admis la validité d'un raisonnement selon sa forme, ou selon l'adéquation entre esprit et réalité.
L'auteur répond donc à cette question en disant que la vérité formelle ne s'attarde pas sur le fond et la validité d'un raisonnement mais, qu'elle ne s'interresse qu'aux règles d'inférences.
Voici ce que j'ai fait comme introduction, est ce bien ? Cependant, je n'ai pas trouvé vraiment de partie, enfin je pensais faire :
1)De "Il ne faut pas .." à ".. vérité formelle ?"
2)De "Considérons le sylogisme .." à "..homme quelconque"
3)De "Et même, il n'est pas .." jusqu'à la fin
?????